"Je pense ce qui fait le succès d’un entrepreneur, ce n’est pas qu’il soit plus doué ou qu’il ait plus de moyens, c’est juste son endurance et sa résistance face à l’échec. "
Hannah oiknine cofondatrice de Babbler
Bonjour Hannah, peux-tu te présenter ?
Je suis Hannah, j’ai créé une start-up avec ma sœur Sarah qui se nomme Babbler.
C’est une plateforme de relation presse qui permet aux entreprises d’entrer en contact direct avec les journalistes de leur secteur afin d’obtenir plus simplement des informations.

2. Comment t’est venue l’idée de monter la boîte ?
A l’époque, j’étais apprentie chez Microsoft. Je voulais « monter ma boîte » dans le domaine des nouvelles technologies et je cherchais des secteurs très peu digitalisés.
J’ai questionné mes proches sur les différentes problématiques qu’ils rencontraient dans leurs secteurs afin de pouvoir y apporter des solutions .
J’ai échangé avec ma sœur qui était attachée de presse dans la mode, elle m’a confié qu’elle passait beaucoup de temps à faire des relances téléphoniques aux journalistes car elle avait de plus en plus de contacts presse avec l’arrivée des blogueurs.
Elle n’avait aucun outil pour l’aider dans ces nouvelles problématiques.
L’idée m’est donc venue de créer une plateforme qui permettrait aux communicants, aux attachés de presse ou juste aux entrepreneurs d’entrer en contact simplement avec tous les bons acteurs du marché.
On a donc « monté la boîte » ensemble, ça me paraissait logique de m’associer avec elle. Elle venait du métier RP, elle avait un réseau de journalistes et surtout elle connaissait bien les usages du secteur. On a marié nos compétences pour créer Babbler, cette plateforme destinée aux professionnels de la communication
3. Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées en tant qu’entrepreneuse ?
Au début, la première barrière qui m’est venue c’est : « je ne sais pas coder, je ne peux pas me lancer dans une boîte »
Ce qui est complètement faut, il suffit de s’entourer des bonnes personnes, de recruter des développeurs.
On peut très bien aujourd’hui en France pouvoir entreprendre, qu’on ne sache pas coder, qu’on soit une femme ou qu’on ait fait des études ou pas.
Pour ma part, je pense ce qui fait le succès d’un entrepreneur, ce n’est pas qu’il soit plus doué ou qu’il ait plus de moyens, c’est juste son endurance et sa résistance face à l’échec.
Par rapport aux difficultés, je trouve au contraire, qu’être une femme est souvent une force. On est encore trop peu nombreuses à entreprendre et donc on suscite souvent la curiosité.
Il y a beaucoup de clichés, sur « la femme qui réussit, qui a envie d’avoir une belle carrière » et qui va forcément en payer les frais dans sa vie personnelle, son envie d’être en couple, de fonder une famille.
Mais je pense que c’est souvent une barrière psychologique que les femmes se mettent et que la société a créé. Aujourd’hui, on peut réussir sa carrière professionnelle sans renoncer à la vie de famille que l’on souhaite.
4. Que penses-tu de nos bottines Léontine ?
C’est tout à fait une paire de chaussures qui me correspond. Le cuir est souple, le talon de 7 centimètres n’est ni trop haut, ni trop petit. Elle est féminine mais pratique pour courir, prendre une trottinette, monter dans un Uber rapidement ! (rires)
En même temps, elles ne sont pas trop classiques avec les petits clous en laiton que j’aime bien. Les couleurs sont intemporelles, pratiques avec une petite touche mode.
C’est tout à fait une paire de chaussures qui me correspond. Le cuir est souple, le talon de 7 centimètres n’est ni trop haut, ni trop petit. Elle est féminine mais pratique pour courir, prendre une trottinette, monter dans un Uber rapidement ! (rires)
En même temps, elles ne sont pas trop classiques avec les petits clous en laiton que j’aime bien. Les couleurs sont intemporelles, pratiques avec une petite touche mode.

5. Quels sont pour toi les éléments essentiels pour une bottine plate parfaite ?
Dans mon dressing, je n’ai aucune bottine plate ! Le problème des bottines plates c’est que je ne les trouve jamais féminines sur moi. Elles sont souvent très classiques, c’est difficile d’avoir des bottines plates un peu stylées féminines donc du coup je n’en ai pas.
Si je devais choisir une bottine plate, pour la rendre plus féminine et moins classique, il faudrait qu’elle ait des détails un peu rock pour rehausser le modèle et peut-être essayer de faire une toute petite plate-forme pour donner un peu de hauteur.
6. Comment décrirais-tu ton style ?
Je dirais que j’aime le côté confort et pratique de mes vêtements mais je ne veux pas que ça vienne trop impacter sur l’originalité de mon style. J’aime avoir une petite touche de fantaisie, une touche de style dans des détails, dans des matières sans être trop extravertie.
Si je devais choisir une bottine plate, pour la rendre plus féminine et moins classique, il faudrait qu’elle ait des détails un peu rock pour rehausser le modèle et peut-être essayer de faire une toute petite plate-forme pour donner un peu de hauteur.
6. Comment décrirais-tu ton style ?
Je dirais que j’aime le côté confort et pratique de mes vêtements mais je ne veux pas que ça vienne trop impacter sur l’originalité de mon style. J’aime avoir une petite touche de fantaisie, une touche de style dans des détails, dans des matières sans être trop extravertie.


7. Quels sont les comptes Instagram que tu nous recommandes ?
Je ne suis pas tellement les influenceuses spécialisées, c’est vraiment au coup de cœur. Je suis plus des hashtags et des tendances.
J’aime vraiment faire des trouvailles sur Instagram et découvrir de nouveaux talents, ça peut être des poètes, des illustrateurs, des artistes peu connus.
J’aime bien la poésie donc je suis des hashtags de poésie sur Instagram, souvent des citations ou des morceaux de livre.
8. Où aimes-tu sortir à Paris ?
J’adore me balader dans la rue Montmartre, entre Sentier et Etienne Marcel, c’est là où je passe le plus clair de mon temps.
J’aime beaucoup ce quartier pour manger car on y trouve pleins de petits restaurants.
J’ai découvert un endroit juste à côté de la rue Montmartre qui s’appelle « Filakia » c’est un restaurant Grec un peu street food qui est très bon.
Niveau shopping, c’est très sympa aussi il y a des petits créateurs comme « Famille » mêlées à des grandes enseignes (&OtherStories, Cos )
9. Que penses-tu des nouveaux moyens de consommation sur internet et de la personnalisation ?
Je fais presque tous mes achats sur internet, essentiellement par manque de temps.
C’est un mode de consommation que j’apprécie beaucoup, il fonctionne à l’envie, où que tu sois tu peux commander ce que tu veux sur le moment.
Au niveau de la personnalisation, je pense qu’on est une génération qui sait de de plus en plus ce qu’elle recherche quand elle fait du shopping. Il est très important pour les marques d’être à l’écoute des réelles envies de leurs clients afin d’être au plus proche du produit de leurs rêves donc par la personnalisation.

Le site Babbler : https://heybabbler.com/
C’est un mode de consommation que j’apprécie beaucoup, il fonctionne à l’envie, où que tu sois tu peux commander ce que tu veux sur le moment.
Au niveau de la personnalisation, je pense qu’on est une génération qui sait de de plus en plus ce qu’elle recherche quand elle fait du shopping. Il est très important pour les marques d’être à l’écoute des réelles envies de leurs clients afin d’être au plus proche du produit de leurs rêves donc par la personnalisation.

Le site Babbler : https://heybabbler.com/